Acteurs militants :
International Rivers
Depuis 1985, International Rivers est au cœur de la lutte mondiale pour la protection des fleuves et des droits des communautés qui en dépendent,Travaillant avec un réseau international de personnes touchées par les barrages, d'organisations de base, d'écologistes, de défenseurs des droits de l'homme et d'autres personnes qui s'engagent à mettre un terme aux projets destructeurs des rivières et à promouvoir de meilleures options.
L'objectif principal de cette organisation est "d'avoir un monde où les rivières en bonne santé et les droits des communautés locales sont valorisés et protégés. Un monde où les besoins en eau et en énergie sont satisfaits sans dégrader la nature ni accroître la pauvreté, et où les gens ont le droit de participer aux décisions qui affectent leur vie."
Basée sur quatre continents, le personnel de cette organisation possède une expertise dans les domaines des grands barrages, de la politique de l'énergie et de l'eau, du changement climatique et des institutions financières internationales, travaillant principalement sur l'Amérique latine, l'Asie et l'Afrique.
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Richard Leakey & Friends Of Lake Turkana
« Le projet éthiopien n’apportera rien d’autre qu’une tragédie et du mal au Kenya »
–Richard Leakey
Éminent paléontologue Kenyan, Richard Leakey a co-fondé l'Association des Amis du Lac Turkana avec Ikal Angelei (voir section Lanceurs d'Alerte) pour défendre cette zone riche en histoire et au patrimoine culturel protégé. Lui et son association, comme le montre la citation ci-dessus, sont de fervents opposants aux projets de barrages éthiopiens sur l'Omo (les Gibe principalement), jugeant que ces projets auront un effet néfaste sur le Kenya.
MZALENDO KIBUNIJIA
Mzalendo Kibunjia, directeur des Musées nationaux du Kenya a déclaré : « Le Kenya en appelle au soutien international. Nous avons besoin d'une assistance technique et financière pour assurer la conservation de ce site ».
Considéré comme l'un des berceaux de l'Humanité, le lac Turkana situé au Kenya est en danger. Tout son écosystème est menacé par le barrage hydroelectrique de Gibe III, ouvert fin 2016.
D’après l’UNESCO, les crues saisonnières ont été perturbées par le barrage, impactant ainsi le cycle de reproduction des poissons. Un dérèglement qui impacte également les quelque 300 000 personnes vivant de la pêche autour du lac. Par conséquent, Kenya a fait part de ses doutes et se dit espérer une solution à l'amiable sur l'utilisation des ressources hydriques.
STEPHEN CORRY
" Le barrage Gibe III sera un véritable désastre pour les peuples de la vallée de l’Omo. Leurs terres et leurs modes de vie seront anéantis et peu d’entre eux savent ce qui les attend. Le gouvernement a violé la Constitution éthiopienne et le droit international dans le processus d’acquisition. Aucune instance respectable ne devrait financer ce redoutable projet ". Stephen Corry, directeur de Survival International
Stephen Corry défend les droits des éthiopiens qui sont violés par la Constitution éthiopienne et plusieurs Conventions internationales. Ainsi qu’il attaque les investisseurs sur le projet du barrage GIBE III.
"Les fonds britanniques financent la destruction de certains des plus célèbres peuples pastoraux d'Afrique. Ce qui devrait scandaliser les contribuables, mais ils ne seront probablement pas surpris. Le gouvernement britannique est réputé pour ses vœux pieux en ce qui concerne ses obligations envers les droits fondamentaux des peuples indigènes. Quant aux engagements de DFID sur les droits de l'homme en Ethiopie, ils n'ont aucune valeur puisque cette institution ignore à la fois ses propres normes et les conventions auxquelles elle a adhéré". directeur de Survival International, Stephen Corry.
